Le terme, hérité de la gravure où il désigne à la fois l’opération qui consiste à presser, en tirant sur le bras de la presse, la plaque gravée et encrée sur une feuille vierge, l’ensemble d’une édition (un tirage de tant d’exemplaire) mais aussi une feuille imprimée dans le lot, se confond parfois aussi comme pour la gravure avec le terme d’épreuve. En photographie, il désigne de manière générique toute image positive produite à partir d’un négatif, qu’il soit monochrome ou en couleur. Ce tirage peut être exécuté soit par contact (en mettant négatif et feuille photosensible vierge en contact) soit, dans le laboratoire, grâce à un agrandisseur qui va projeter à la taille souhaitée l’image du négatif sur une feuille photosensible vierge. Au moment du tirage, les valeurs du négatif s’inversent sur le tirage qui rétablit soit les valeurs de blanc gris et noir, soit les couleurs en fonction du sujet photographié. Les papiers utilisés peuvent être produits artisanalement ou industriellement. Mais la qualité du tirage dépend souvent des usages prévus : travail en laboratoire, presse, édition, exposition, tirage original tardif ou d’époque lorsqu’il est tiré à l’époque de la prise de vue, etc. Ils peuvent être parfois signés, voire numérotés, ou comporter, au dos, des cachets ou autres signatures ou numéros de classement, etc. permettant tout aussi bien de les identifier.