Chronologie
1802-1838
Inventions
1839-1851
Divulgations
1852-1871
Essor
1872-1914
Industrialisation
1914-1944
Modernités
1945-1969
L'après-guerre
1970 à nos jours
L'âge du patrimoine
Inventions
Le physicien Humphry Davy (1778–1829) publie les recherches de Thomas Wedgwood dans le Journal of the Royal Institution of Great -Britain (Volume 1) à Londres.
L’anglais Thomas Wedgwood réalise une expérience sur la « sensibilité à la lumière du nitrate d’argent ».
À Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire) l’inventeur français Nicéphore Niépce (1765-1833) entreprend des expériences sur l’enregistrement du point de vue de la chambre obscure, instrument connu pour l’aide au dessin. Il obtient des images aux valeurs inversées (négatives) mais non fixées.
Niépce commence des expériences avec une résine nomée bitume de Judée, qui, sous l’action de la lumière, devient insoluble dans ses solvants habituels.
Avec le bitume de Judée, Niépce parvient à reproduire « spontanément » des gravures placées sur des supports enduits de cette résine. La reproduction des gravures est le premier axe de ses recherches.
Niépce enregistre le point de vue de chambres obscures sur des pierres lithographiques enduites de bitume de Judée. Ce sont les premières photographies. Le temps de pose nécessaire à l’enregistrement de ces images sur le support est de plusieurs jours.
En substituant la pierre lithographique par des plaques d’étain, Niépce réalise des point de vue dans sa propriété.
Niépce réalise le Point de vue du Gras.
Nicéphore Niépce, baptise son invention héliographie (écriture par le soleil) et réalise des copies de gravures et des points de vue.
Par l’intermédiaire de l’opticien Charles Chevalier, Niépce rencontre le décorateur et homme de théâtre parisien Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851), réputé pour son usage et sa maîtrise de la chambre noire, afin de l’aider à parfaire son invention.
Niépce se rend en Angleterre et tente vainement d’intéresser la Royal Society of London à son procédé qu’il nomme héliographie (écriture par le soleil). À cette occasion, il rédige un mémoire intitulé « Notice sur quelques résultats obtenus spontanément par l’action de la lumière ».
Niépce et Daguerre signent un traité d’association le 14 décembre pour le perfectionnement de l’héliographie, notamment autour du raccourcissement du temps de pose nécessaire à l’enregistrement des images dans la chambre obscure. Ils échangent des lettres codées.
Nicéphore Niépce décède.
Le franco-monegasque Hercule Florence (1804-1879), installé depuis 1830 à Campinas au Brésil, travaille sur le nitrate d’argent. Il souhaite trouver une méthode de reproduction photographique des documents.
Le mathématicien, physicien et philologue anglais William Henry Fox Talbot (1800-1877) obtient dans sa propriété de Lacock Abbey des images aux valeurs inverses (négatives) au fond de la chambre obscure. Il rédige un mémoire sur la nature de la lumière.
Le Journal des Artistes publie un article d’Arsène Houssaye révélant les recherches de Daguerre.
Le fils de Nicéphore Niépce, Isidore, accepte par contrat que le procédé photochimique sur lequel travaille Daguerre, porte le nom seul de M. Daguerre.
Daguerre découvre le principe de l’image latente et du développement raccourcissant drastiquement les temps de pose nécessaires à l’enregistrement des images. Il s’essaye au portrait. Il nomme son procédé le daguerréotype.
Louis Daguerre réalise le daguerréotype aujoud’hui connu sous le nom de Cabinet de curiosité, plus ancien daguerréotype aujourd’hui conservé.
Talbot reprend ses expérimentations sur la photographie qu’il avait abandonnées. Il travaille à la rédaction d’un mémoire pour une présentation devant la Royal Society de Londres.
Daguerre fait éditer un prospectus afin de faire la publicité de son procédé auprès de potentiels investisseurs dans l’idée, sans doute, de monter un établissement autour de son procédé du daguerréotype. Il annonce pour le 15 janvier 1839 une exposition de spécimens et l’ouverture d’une souscription.
Daguerre rencontre l’astronome et physicien François Arago (1786-1853), secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, qui s’intéresse à son procédé.
Divulgations
Daguerre est nommé officier de la Légion d’honneur.
William Henry Fox Talbot, qui ne connait pas les détails techniques de la méthode de Daguerre, réclame l’antériorité de ses recherches et présente à la Royal Academy de Londres ses « dessins photogéniques ».
Bayard obtient des images directement positives (positifs directs) sur papier dans la chambre noire. Il montre ces positifs directs à François Arago le 20 mai suivant.
A l’attention des députés, plusieurs daguerréotypes sont exposés à la Chambre des députés.
Raoul Rochette, secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts, publie un rapport sur le positif direct de Bayard.
Parait Historique et description du daguerréotype et du Diorama de Daguerre chez Susse frères.
article d’Henri Gaucheraud dans La Gazette de France décrivant le daguerréotype.
François Arago, depuis la tribune de l’Académie des sciences à Paris, annonce l’invention du daguerréotype sans en donner la recette.
Lecture devant la Royal Society (Londres) du texte de Talbot intitulé « Some Account of the Art of Photogenic Drawing Or, thr process by which Natural Objects may be made to delineate themselves, without the aid of the Artist’s Pencil ».
Daguerre fait des démonstrations publiques de son procédé au Palais d’Orsay.
Le physicien Charles Wheastone utilise pour la première fois le mot « photographie » dans une lettre à Talbot.
Le texte de Talbot, lu devant la Royal Society, est publié dans le journal The Athenaeum : « According to our promise, we this day, publish in full Mr Fox Talbot’s interesting paper ‘On Photogenic Drawing’, The Athenaeum, n°589, 9 février 1839, p. 114-116.
le ministre de l’Intérieur, Tanneguy Duchâtel, présente devant la Chambre des députés l’exposé des motifs et projet de loi relatif à l’achat du daguerréotype par l’État français (« loi Daguerre »).
Daguerre et Isidore Niépce accordent à l’ébéniste Alphonse Giroux et au fondeur Susse frères l’exclusivité de la vente d’une chambre pour daguerréotype signée « Daguerre ».
La Chambre des députés vote en faveur de la « loi Daguerre » (237 voix pour, 3 voix contre).
Vote de la Chambre des pairs en faveur de la « loi Daguerre ».
Le roi Louis-Philippe entérine la « loi Daguerre ».
Hippolyte Bayard (1801-1887), employé du ministère des Finances, commence des recherches pour obtenir des photographies sur support papier.
Divulgation du secret du daguerréotype à la séance hebdomadaire de l’Académie des sciences. Daguerre étant malade, c’est Arago qui fait la présentation. Le daguerréotype est libre de droit dans le monde entier, sauf en Angleterre.
Bayard expose les résultats du positif direct dans une vente de charité à Paris. C’est la première exposition publique de photographies.
La Société d’encouragement à l’industrie nationale créée des prix d’encouragement pour le perfectionnement de la photographie.
L’opticien Noël Paymal Lerebours commence à publier en livraisons à Paris les Excursions daguerriennes constituées de planches gravées d’après des daguerréotypes.
La catégorie « Daguerréotype » apparait au Didot-Bottin. Les premiers studios de portraits ouvrent leurs portes.
Louis Auguste Bisson (1814-1876), architecte de formation, puis photographe, fonde un atelier de portraits au daguerréotype avec son père : Louis-François Bisson (1795-1865)
Théophile Gautier, en compagnie du photographe Eugène Piot, photographie au daguerréotype l’Escurial (Espagne).
Hippolyte Bayard réalise trois autoportraits en positif direct, dont l’un est connu sous le nom d’Autoportrait en noyé et pourvu d’une légende développée sous la forme d’une lettre. L’image ne semble pas exposée de son vivant.
Le Français Antoine Claudet ouvre à Londres un studio de portrait photographique avec une licence de Daguerre.
Le poète Gérard de Nerval embarque pour l’Orient muni d’un matériel de daguerréotypie.
Parait l’ouvrage Post tenebras lux. Historique de la découverte improprement nommée Daguerréotype ; précédé d’une notice de son véritable inventeur feu M. Joseph-Nicéphore Niépce, à Chalon-sur-Saône par Isidore Niépce qui attaque l’invention de Daguerre.
Talbot annonce au physicien Jean-Baptiste Biot, membre de l’Académie des sciences, qu’il a découvert le principe de l’image latente en septembre 1840 permettant d’accélérer son procédé du « dessin photogénique ».
Talbot dépose un brevet en Grande-Bretagne protégeant son procédé photographique sur le papier nommé calotype.
Louis Auguste Bisson réalise le portrait de l’écrivain Honoré de Balzac au daguerréotype
L’archéologue Joseph-Philibert Girault de Prangey (1804-1892) s’embarque pour un tour du bassin de la Méditérannée de l’Italie à l’Egypte dont il reviendra en 1845 avec plus de 1000 daguerréotypes.
Talbot vient à Paris pour faire la promotion du calotype et ouvrir une École normale de Photographie au Louvre qui est « ouverte à tous » pendant trois semaines.
La botaniste Anglaise Anna Atkins publie en volume Photographs of British Algae : Cyanotype Impressions, premiers livres illustrés de photographies.
Talbot commence à publier en volume The Pencil of Nature, ouvrage devant expliquer et populariser les usages du calotype. Six volumes seront publiés jusqu’en avril 1846.
Premier et dernier numéro de la revue Le Daguerréotype de Jules Rouby publié à Limoux.
Le Didot-Bottin liste 31 daguerréotypistes professionnels à Paris.
La photographe parisienne Amélie Guillot-Saguez réalise ses premiers calotypes à Rome.
Selon le journaliste l’Abbé Moigno, 500.000 plaques de daguerréotypes sont vendue dans l’année.
Le marchand drapier lillois Louis Désiré Blanquart-Evrard publie, avec le soutien de l’Académie des sciences, sa propre méthode de photographie sur papier, perfectionnant, sans le citer, le procédé du calotype de Talbot. Cela libère la pratique de la photographie en France.
Le 4 juin s’ouvre la XIe Exposition des produits de l’industrie agricole et manufacturière qui présente pour la première fois une section photographie. Gustave Le Gray et Hippolyte Bayard remportent des médailles.
L’anglais David Brewster invente la photographie stéréoscopique à réfraction qui permet de reconstituer le relief par deux photographies. Le procédé se diffusera à partir de 1851.
Maxime Du Camp s’embarque avec Gustave Flaubert pour une mission archéologique en Egypte muni d’un équipement photographique. Il utilise un procédé sur papier de Le Gray.
Jean-Baptiste Louis, baron Gros, diplomate, rapporte de Grèce plus de 80 daguerréotypes.
Charles Reutlinger, venu de Karlsruhe en Allemagne, fonde un studio photographique à Paris.
Le Didot-Bottin recense 39 ateliers de photographes portraitistes professionnels à Paris.
Exposition universelle à Londres au Crystal Palace où exposent de nombreux photographes dont les Français Bayard, Le Gray ou Le Secq.
la Commission des Monuments historiques charge cinq photographes – Hippolyte Bayard, Henri Le Secq, Gustave Le Gray, Auguste Mestral et Edouard Baldus – de documenter photographiquement le patrimoine architectural français, mission plus tard appelée Mission héliographique.
Le photographe anglais Frederick Scott Archer publie dans la revue The Chemist une recette de photographie sur plaque de verre au collodion humide qu’il avait inventé dès 1848. Ce procédé est appelé à remplacer l’usage du papier comme support pour le négatif.
Le photographe Gustave Le Gray dépose à l’Académie des sciences son procédé du négatif papier ciré sec, amélioration substantielle des procédés sur papier.
Le daguerréotypiste professionnel Philippe Derussy à Paris prétend avoir réalisé 12.000 daguerréotypes depuis 1845. Un rapport de l’Exposition des produits de l’industrie de 1849 indique qu’il produit près de 3000 portraits au daguerréotype par an.
Création de la Société héliographique qui réunit photographes, scientifiques et artistes autour de la photographie. On y trouve Eugène Delacroix, Bayard, le baron Gros, Baldus, Le Gray, Le Secq, Jules Ziegler, etc…
Parution du premier numéro du journal hebdomadaire La Lumière entièrement consacré à la photographie. Lié dans un premier temps à la Société héliographique, il lui survivra après la dissolution de l’association à la fin de l’année 1851.
Essor
Geneviève-Elisabeth Disdéri ouvre son propre studio photographique à Brest, après sa séparation et le départ d’Eugène Disdéri pour Paris.
Le scientifique britannique John Benjamin Dancer invente l’appareil photographique stéréoscopique.
Maxime Du Camp publie Égypte, Nubie, Palestine, Syrie, composé de dessins photographiques recueillis pendant les années 1849 à 1851, alors chargé d’une mission archéologique en Orient par le Ministère de l’Instruction publique.
Une première exposition exclusivement dédiée à la photographie est organisée par la Society of the Arts à Londres, intitulée « The Exhibition of Recent Specimens of Photography ».
Louis Auguste Bisson, dit Bisson aîné, et Auguste Rosalie Bisson, dit Bisson jeune, s’associent pour créer la Maison Bisson frères. L’atelier est situé au 8 rue Garancière à Paris.
Adolphe-Alexandre Martin met au point la technique du ferrotype*.
Adrien Tournachon, frère de Félix Tournachon dit Nadar, prend des leçons de photographie avec Gustave Le Gray.
Dissolution de la Société héliographique (fondée en 1851).
Création à Londres de la Royal Photographic Society pour « promouvoir l’Art et la Science de la photographie.
Création à Paris de la Société française de photographie.
Gustave Le Gray publie Photographie. Traité nouveau théorique et pratique des procédés et manipulations sur papier sec, humide et sur verre au collodion, à l’albumine.
Apparition aux États-Unis de l’ambrotype, il s’agit d’un négatif au collodion humide sur verre, qui, présenté sur un fond sombre est perçu comme positif.
Eugène Disdéri dépose le brevet du Portrait carte ou Portrait carte-de-visite.
Naissance du reportage photographique. La guerre de Crimée est « couverte » par Roger Fenton, James Robertson, Carol Popp de Szathmari.
Félix Nadar vient aider son frère Adrien Tournachon dans la gestion de son atelier. Ils réalisent la série des Pierrot mimés par Charles Deburau
Eugène Disdéri ouvre son atelier sur deux étages au 8 Boulevard des Italiens à Paris.
Adolphe Braun présente à l’Académie des Sciences à Paris un album, Fleurs photographiées, afin de servir comme modèle aux dessinateurs industriels dans le domaine du textile en particulier.
Adrien Tournachon ouvre son atelier au 11 boulevard des Capucines. Il signe alors ses œuvres « Nadar jeune ».
Le physicien écossais James Clerk Maxwell publie un article énonçant une méthode pour la photographie en couleur.
Alphonse Poitevin découvre deux méthodes d’impression à partir du bichromate de potassium, qui aboutiront à la photolithographie et au tirage au charbon.
Début de la parution du Bulletin de la Société française de photographie.
L’imprimerie de Blanquart-Evrard, ouverte en 1851 à Lille, fait faillite.
Exposition universelle de Paris : la photographie s’expose au Palais de l’industrie.
Première exposition publique dans les salons de la Société française de Photographie, 11 rue Drouot
1855 – Jean-Maire Taupenot invente un procédé au collodion albuminé « sec », permettant de conserver les plaques sensibles plusieurs semaines avant l’exposition.
Gustave Le Gray parvient à photographier la mer et le ciel en juxtaposant deux négatifs.
Adrien Tournachon désire s’installer à son compte, il demande à son frère, avec qui il s’est brouillé, de partir. Mais Adrien continue à signer « Nadar », une animosité naît entre les deux frères.
Félix Nadar ouvre son studio au 113 rue Saint-Lazare : « Le seul Nadar, le vrai Nadar, 113 rue Saint-Lazare ! »
Mayer et Pierson se constituent en société et occupent le 5 Boulevard des Capucines. Leur atelier se spécialise entre autre dans le portrait photographique retouché à l’aquarelle ou à l’huile.
Roger Fenton réalise la photographie intitulée The Valley of the Shadow of Death.
Création du Prix du « duc de Luynes » avec la Société française de photographie qui récompense les recherches sur les procédés aux encres grasses
« Deuxième exposition annuelle des œuvres, appareils et produits appartenant à toutes les branches de l’art photographique » organisée par la Société française de Photographie, au 35 boulevard des Capucines. Un catalogue est publié.
Ouverture du procès opposant Félix à Adrien Tournachon
Edouard Baldus réalise sur commande des Beaux-arts un reportage sur les inondations dévastatrices du Rhône, à Lyon, Avignon et Tarascon.
Pierre-Louis Pierson rencontre la Comtesse de Castiglione. Il restera son photographe attitré pendant quarante ans.
Désiré Charnay part pour sa première expédition au Mexique jusqu’en 1860. Avec cette mission, il est le premier à photographier les sites de Mitla, Izamal et Chichén Itzá.
Un arrêt de la Cour impériale de Paris accorde à Félix Tournachon le pseudonyme « Nadar » utilisé alors par la société de son frère cadet Adrien.
Félix-Jacques-Antoine Moulin après son voyage photographique en Algérie, publie une série d’albums intitulés L’Algérie photographiée.
Publication à Paris du premier catalogue raisonné des oeuvres d’un peintre (P. Delaroche) illustré par un photographe (R.J. Bingham).
Auguste Chevallier fait breveter la planchette photographique.
Nadar réalise la première photographie aérienne depuis un ballon captif à 80 mètres d’altitude.
Nadar photographie Eugène Delacroix.
Louise Laffon installe son atelier à Paris au 39 Boulevard Beaumarchais. C’est l’une des rares femmes photographes à avoir possédé un atelier en son nom.
Naissance de Robert Demachy.
La « Troisième exposition de la Société Française de Photographie : Comprenant les oeuvres des photographes français et étrangers » a lieu au Palais des Champs-Elysées.
René Dagron dépose le brevet pour le procédé photographique du microfilm.
François Willème invente la technique de la photosculpture. Elle permet la reproduction photographique des objets en relief d’après nature.
Charles Baudelaire publie « Le public moderne et la photographie ».
Gustave Le Gray fait faillite et doit fermer son atelier.
Nadar signe le bail de l’atelier du 35 Boulevard des Capucines dans l’immeuble qui avait abrité les entreprises de Le Gray et des frères Bisson.
L’inventeur Thomas Sutton réalise pour Maxwell la première photographie couleur d’un ruban de tartan.
Début de parution du Moniteur de la photographie : revue internationale et universelle des progrès de la photographie
Première ascension du Mont-Blanc par les frères Bisson avec leur matériel photographique pour photographier les Alpes. Il s’agit d’une commande de Napoléon III. Une seconde expédition suit en 1862.
« Quatrième exposition de la Société Française de Photographie : Comprenant les œuvres des photographes français et étrangers » au Palais de l’Industrie à Paris.
Félix Nadar dépose le brevet de la photographie à l’éclairage artificiel. Il photographie alors les égouts et les catacombes de Paris grâce à l’éclairage de batterie Bunsen.
Suite à l’affaire Mayer et Pierson, la photographie obtient le statut juridique d’oeuvre d’art, une décision proclamée par la Cour de cassation : « la reproduction des œuvres d’un photographe est une contrefaçon ».
Naissance de Auguste Lumière.
Etienne Carjat photographie Charles Baudelaire.
le docteur Duchenne de Boulogne publie Mécanisme de la physionomie humaine, avec un atlas composé de 74 figures électro-physiologiques photographiées pour la plupart entre 1852 et 1856 assisté d’Adrien Tournachon.
Auguste Belloc publie Photographie rationnelle. Traité complet théorique et pratique. Applications diverses. Précédé de l’histoire de la photographie.
Eugène Disdéri publie L’Art de la photographie.
La Chambre syndicale de la photographie est créée. Elle a pour objectif d’élever la photographie au rang d’art afin d’obtenir la protection du photographe et son œuvre.
Cinquième exposition de la Société française de photographie : Comprenant les œuvres des photographes français et étrangers, au Palais de l’Industrie à Paris
Louis Désiré Blanquart-Evrard publie Intervention de l’art dans la photographie.
Alphonse Liebert publie à Paris La photographie en Amérique ou Traité complet de photographie pratique par les procédés américains sur glaces, papier.
« Sixième exposition de la Société française de photographie : Comprenant les œuvres des photographes français et étrangers » au Palais de l’Industrie à Paris
Studio Léon & Lévy fondé à Paris. Sous la marque « L.L. », ils produisent plusieurs milliers de photographies stéréoscopiques .
Faillite des frères Bisson.
« Septième exposition de la Société française de photographie : Comprenant les œuvres des photographes français et étrangers » au Palais de l’Industrie à Paris
Charles Marville bénéficie commande du service des Travaux historiques de la Ville de Paris. Il rassemble des vues des vieilles rues de Paris avant leur destruction lors des transformations de Paris sous le Second Empire.
le premier journal de photographie, La Lumière, cesse de paraitre.
Léon Vidal publie Photographie au charbon, recueil pratique de divers procédés de tirage des épreuves positives formés de substances inaltérables, procédés Swan, Marion, Jeanrenaud et autres, Paris, Leiber.
Louis-Désiré Blanquart-Evrard publie La Photographie. Ses origines, ses progrès, ses transformations.
Louis Ducos du Hauron et Charles Cros présentent, chacun de leur coté, devant l’Académie des sciences à Paris sur la photographie des couleurs, un procédé reposant sur le principe de la trichromie.
« Huitième exposition de la Société française de photographie : Comprenant les œuvres des photographes français et étrangers » au Palais de l’Industrie à Paris
« Neuvième exposition de la Société française de photographie : Comprenant les œuvres des photographes français et étrangers » au Palais de l’Industrie à Paris.
Lors du siège de Paris par les Prussiens, Dagron propose d’utiliser son procédé microphotographique pour envoyer des messages grâce à des pigeons voyageurs. Plus de 100000 dépêches furent ainsi reçues à Paris.
Ernest Appert commercialise des portraits-cartes représentant les insurgés de la Commune ainsi que des montages photographiques prenant position contre les Communards qui forment la série des Crimes de la Commune, constituée de huit images.
Bruno Braquehais réalise une série de vues de la chute de la colonne de Vendôme.
Etienne Carjat photographie Rimbaud.
Certaines photographies de la Commune de Paris seront utilisées par la police à des fins répressives.
Découverte et mise au point par le britannique Richard Leach Maddox met au point un procédé de « plaque sèche » prête à l’emploi, le procédé est encore trop lent pour capter des moments rapides. Il ne sera perfectionné qu’en 1878. Futur gélatino-bromure d’argent*.
Les Cadavres d’insurgés dans leurs cercueils, (Commune de Paris). Photographie anonyme, attribuée à Disdéri.
La Librairie Visconti édite l’Album photographique des ruines de Paris : Collection de tous les monuments et édifices incendiés et détruits par la Commune de Paris : Accompagnée de Notices historiques et descriptives sur chaque sujet / P. L[oubère] phot., préface de Justin Lallier.
Industrialisation
Commercialisation du celluloïd* aux États-Unis. Le celluloïd est une « Matière plastique translucide, malléable, très inflammable, résultant de l’action du camphre sur la nitrocellulose » (CNRTL)
Eadweard Muybridge projette des images dans un zoopraxiscope pour la première fois pour créer une illusion du mouvement.
Premier service photographique de préfecture de police fondé par Alphonse Bertillon, fondateur du « Bertillonnage » ou signalement anthropométrique à des fins policières et judiciaires.
Exposition Universelle de Vienne en Autriche. La Société française de photographie participe à l’exposition photographique.
La revue La Nature est créée par Gaston Tissandier, elle publiera de nombreuses gravures d’après photographie.
Première exposition à Paris du groupe des peintres plus tard connu sous le nom des Impressionnistes dans l’ancien studio de Nadar, 35 boulevard des Capucines.
Paul Régnard et Désiré-Magloire Bourneville publient Iconographie photographique de la Salpêtrière. Service de M. Charcot.
Alphonse Davanne publie Les progrès de la photographie : résumé comprenant les perfectionnements apportés aux divers procédés photographiques pour les épreuves négatives et les épreuves positives… chez Gauthier-Villars
Adolphe Giraudon ouvre sa « bibliothèque photographique » au 15 rue Bonaparte à Paris, à proximité de l’École des Beaux-Arts, pour commercialiser notamment des reproductions photographiques d’œuvres d’art.
Charles Harper Bennett améliore la sensibilité des plaques négatives verre au gélatino-bromure d’argent par une opération de chauffage. La fabrication industrielle des plaques s’intensifie.
A Paris, l’imprimeur Charles Guillaume Petit lance son procédé de reproduction en demie teinte appelé aussi similigravure* qui permet d’imprimer des photographies simultanément au texte.
Un pavillon entier est dédié à la photochromie de Léon Vidal à l’Exposition universelle de Paris
En Californie, devant la presse, Eadweard Muybridge parvient à capturer en plusieurs prises de vues successives avec douze appareils photographiques disposés le long d’un champ de course les mouvements d’un cheval au galop.
Exposition Universelle de Paris.
Conférence d’Alphonse Davanne à la Sorbonne « La Photographie, ses origines et ses applications »
Désiré Van Monckoven fait construire une usine pour se lancer dans la fabrication de papier pour le tirage au charbon.
Paul Nadar prend la direction de l’atelier de son père, rue d’Anjou à Paris.
Charles Reutlinger cède à son frère Emile le Studio Reutlinger à Paris.
George Eastman crée une société de fabrication de plaques photographiques sous le nom de « Eastman Dry Plate Company ».
L’astronome français Jules Janssen réalise grâce aux plaques sèches au gélatine-bromure d’argent l’une des premières photographies de comète.
Le photographe Albert Londe prend la tête du Service photographique de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, sous les ordres de Jean-Martin Charcot
Le Comptoir général de photographie, société de matériel optique et photographique située 57 rue Saint-Roch à Paris, est fondé par les frères Félix-Max et Jules Richard.
Le graveur allemand Georg Meisenbach fait breveter son procédé d’impression nommé l’autotypie* qui permet une très grande qualité de reproduction photomécanique des images sur papier.
Le physiologiste Étienne-Jules Marey met au point ses procédés de chronophotographie : le fusil photographique* et le chronophotographe* qui photographient en séries à la vitesse de 1/720e de seconde et réalisent dix images par secondes sur une seule plaque.
Antoine Lumière, père de Louis et Auguste Lumière, fonde une petite usine à Lyon de fabrication de plaques photographiques sèches.
Graffe et Jougla fondent au Perreux une fabrique de plaques sèches au gélatino-bromure d’argent.
Le Conservatoire national des Arts et Métiers dédie une première vitrine à la photographie dans son musée.
Gaston Braun obtient une concession au Louvre et le titre de photographe officiel du musée du Louvre et des musées nationaux. Celle-ci entre en vigueur en 1885 pour une durée de 30 ans au grand dam des autres photographes.
Création de l’American Film (papier négatif souple au gélatino-bromure d’argent) par la Eastman Dry Plate Company. C’est John Carbutt qui met au point le nitrate de cellulose pour George Eastman.
Gaston Tissandier et Jacques Ducom réalisent une photographie aérienne très nette de l’île Saint-Louis, grâce au gélatino-bromure d’argent.
Paul Nadar propose à la vente le film souple fabriqué par la compagnie américaine Eastman
Frederick E. Ives met au point un procédé de similigravure* : en une seule action on peut ajouter des photographies dans la texte imprimé.
Interview photographique du chimiste Michel-Eugène Chevreul par Nadar Père et Fils dans Le Journal Illustré.
Mort du pionnier de la photographie sur papier Hippolyte Bayard.
Muybridge publie Animal Locomotion, en 11 volumes comprenant 100 000 photographies d’animaux mais aussi d’hommes et de femmes en mouvement, présentant ses recherches sur la chronophotographie.
Albert Londe fonde avec Gaston Tissandier la Société d’excursions des amateurs de photographie (SEAP).
Deux chimistes allemand mettent au point les premiers flashs au magnésium, alors appelés « Poudre à éclairs ».
Eugène Atget commence la photographie dans la Somme.
Le Photo-Club de Paris, association de photographes amateurs, est fondé par Maurice Bucquet pour défendre la photographie comme moyen d’expression artistique.
Commercialisation du premier appareil petit format par George Eastman qui lance alors la marque Kodak et le slogan « You press the button, we do the rest ».
Exposition universelle à Paris : une section photographique y est organisée. On y organise un Premier Congrès international de photographie. À cette occasion, on célèbre le cinquantenaire de la divulgation publique de la photographie.
Les photographes Etienne et Antonin Neurdein, indépendants depuis 1868, obtiennent des récompenses à l’exposition universelle. Ils éditent de très nombreuses séries de cartes postales marquées « ND ».
Création de la Chambre syndicale des Fabricants et Négociants de la Photographie.
Parution du premier numéro de Photo-Revue : journal des amateurs de photographie : organe de la Maison Ch. Mendel, fabrique d’appareils photographiques.
Publication de « How the other Half Lives » dans Scribner’s Magazine par Jacob Riis.
Eugène Atget s’installe à Paris comme photographe professionnel au 5 rue de la Liberté pour produire des « Documents pour artistes ».
Mise au point du premier objectif anastigmatique par Paul Rudolph pour la firme allemande Zeiss.
Charles Chusseau-Flaviens, photoreporter, crée son agence photographique de presse.
Paul Nadar publie la revue Paris-Photographe.
Création du Camera Club de Vienne.
Première exposition internationale de photographie et des industries qui s’y rattachent… organisée à Paris au Palais des Beaux-Arts (Galerie Rapp, Champ-de-Mars).
Création de l’Union Nationale des Sociétés Photographiques de France.
Publication du livre La Photographie du mouvement de Étienne-Jules Marey.
Création du Linked Ring Brotherhood qui rassemble les photographes anglais voulant défendre la photographie comme art.
Exposition universelle de Chicago aux États-Unis.
Création du Musée des Photographies documentaires par Léon Vidal.
« Première Exposition d’art photographique », salon organisé par le Photo-Club de Paris à la Galerie Georges Petit.
Constant Puyo rejoint le Photo-Club de Paris.
les frères Lumière font la démonstration du premier cinématographe.
Léon Gaumont crée la Société en commandite « L. Gaumont et Cie » et rachète le Comptoir général de photographie.
Robert Demachy remet à l’honneur le procédé à la gomme bichromatée.
Découverte des rayons X* par le physicien allemand Wilhelm Conrad Röntgen (premier prix Nobel de physique en 1901).
Jules Gervais-Courtellemont rapporte des photographies inédites de La Mecque qui seront publiées dans L’Illustration.
Création de la « Commission du Vieux Paris » qui a pour but de préserver et valoriser les édifices, les sites et les quartiers du Vieux Paris ainsi que ses vestiges archéologiques.
Publication dans la Revue des Deux Mondes de l’essai de Robert de la Sizeranne nommé « La photographie est-elle un art ? ».
Début de la publication de La Vie au Grand Air : revue illustrée de tous les sports qui reproduit de nombreuses photographies.
Premier cliché par Secondo Pia du Saint Suaire de Turin.
Exposition universelle à Paris. Une section rétrospective retraçant l’histoire de la photographie depuis son invention est organisée.
Les Pictorialistes américains refusent d’exposer dans le palais de l’Éducation où se trouve la section photographique aux côtés des Français.
Henri et Gaston Manuel ouvrent un studio spécialisé dans les portraits de personnalité.
Publication par Charles Mendel de l’Annuaire du commerce et de l’industrie photographiques, qui paraîtra annuellement jusqu’en 1914.
Emile Poulenc décide du déménagement de la succursale B qui fabrique les appareils et le matériel photographique des Etablissements Poulenc dans un immeuble loué au 19 de la rue du Quatre-Septembre à Paris.
Création à New-York de la revue Camera Work.
Les frères Lumière mettent au point la première plaque couleur transparente : l’autochrome*.
Léon Gimpel devient un collaborateur régulier du journal hebdomadaire, L’Illustration.
Marcel Rol crée son agence de reportage, l’agence Rol.
Mort de Léon Vidal
Congrès international de la Documentation photographique à Marseille
Fermeture du musée des Photographies documentaires et don des fonds photographiques à la Bibliothèque nationale.
Des photographes commes Jules Gervais-Courtellemont, Léon Gimpel, ou Antonin Personnaz expérimentent les plaques autochromes.
Édouard Belin invente le Bélinographe*, un procédé de transmission à distance des images.
Commercialisation de la plaque autochrome.
Naissance du projet d’Albert Kahn, « Les Archives de la Planète« .
Création de l’atelier photographique Séeberger frères qui va se faire connaître notamment par ses photographies de mode
Charles Pathé créé les actualités cinématographiques.
création de l’agence Meurisse par Louis Meurisse, un photographe belge.
Création en France du journal L’Excelsior par Pierre Lefitte dont toute la première page et parfois même plusieurs pages sont recouvertes d’images photographiques.
Le géographe Jean Brunhes part avec l’un des opérateurs des Archives de la Planète, Auguste Léon, pour photographier les Balkans.
Exposition par « Armory Show » à New-York pour la première fois d’œuvres européennes modernes et avant-gardistes.
Emilie Poulenc décide de l’ouverture d’une Galerie photographique dans son immeuble de la rue du Quatre-Septembre
Charles Lansiaux entreprend une série de photographies intitulées « Aspects de Paris pendant la guerre de 1914 ».
Modernités
l’incendie de la cathédrale de Reims par les Allemands est largement photographié. La photographie devient un outil de documentation des destructions à travers la carte postale et la presse illustrée.
Premières photographies aériennes de guerre aux résultats probants avec Paul-Louis Weiller (1893-1993).
Les artistes français Marcel Duchamp et Francis Picabia se rendent à New York suite à l’éclatement de la Première Guerre mondiale. Ils exposent à la Galerie 291 dirigée par le photographe Alfred Stieglitz.
Création en France de la Section photographique de l’armée (SPA), outil de propagande par l’image fixe, par les ministères de la Guerre, des Affaires étrangères et l’Instruction publique et des Beaux-Arts.
« Exposition des photographies de guerre des armées alliées » organisée par la SPA au pavillon de Marsan à Paris.
Fusion par le général Hubert Lyautey (1854-1934) de la SPA et de la SCA, pour devenir la Section photographique et cinématographique de l’armée (SPCA).
Publication des derniers numéros (49-50) de la revue américaine Camera Work, éditée par Stieglitz. Ils sont consacrés au photographe Paul Strand.
Premières « schadographies » de Christian Schad (1894-1982), images photographiques obtenues en plaçant des objets sur une surface photosensible dans le flux de la lumière.
Premiers photomontages Dada, relevant d’une volonté d’abolition de la hiérarchisation des genres. On retient ceux de John Heartfield, George Grosz, Hannah Höch et Raoul Hausmann.
L’américaine Thérèse Bonney s’installe à Paris et devient correspondante du Figaro.
Dissolution de la SPCA parallèlement à la fin de la Première Guerre mondiale.
L’autrichienne Dora Kallmus, plus connue sous le nom de Madame d’Ora, s’installe à Paris.
L’américain Man Ray, né Emmanuel Radnitsky, s’installe à Paris. Il commence à travailler pour le couturier Paul Poiret, et développe une photographie de mode entre commerce et art.
Première parution du magazine Vogue Paris, fondé par le groupe d’édition américain Condé Nast.
Parution de La Revue française de photographie, organe d’information et de documentation photographiques dirigé par l’éditeur français Paul Montel.
Le français Eugène Atget vend au gouvernement français une partie de ses négatifs sur plaque prenant pour sujet l’architecture parisienne.
L’Américaine Berenice Abbott s’installe à Paris.
Premiers « rayogrammes » par Man Ray.
Publication des Champs délicieux de Man Ray, constitué de 12 rayogrammes en tirages originaux contrecollés et d’un texte de Tristan Tzara.
Création du magazine mensuel féminin français Jardin des modes, par l’éditeur et homme de presse Lucien Vogel.
Peut-être dès 1918, les Françaises Claude Cahun et Marcel Moore s’installent à Paris.
Le hongrois Brassaï, né Gyula Halász, s’installe à Paris.
Bonney fonde à Paris la première agence photographique américaine en Europe spécialisée dans l’architecture et le design.
Création du quotidien français Paris-Soir par Eugène Merle puis repris par Jean Prouvost.
À New York, le russo-américain Anatol Marco Josepho dépose le brevet de la cabine photographique, qui permet une prise de vue automatique.
Parution du premier numéro de la revue La Révolution surréaliste, publiée jusqu’au 15 décembre 1929.
Commercialisation du Leica* 35 mm, appareil photographique argentique maniable et compact, inventé par l’ingénieur allemand Oskar Barnack.
Exposition rétrospective de la photographie organisée par la Société française de Photographie pour le centenaire du médium. Le collectionneur Gabriel Cromer y présente une partie de sa collection.
Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes à Paris.
Publication de Malerei. Fotografie. Film par le hongrois László Moholy-Nagy.
Abbott ouvre son propre studio photographique au 44 rue du Bac à Paris, trois ans après avoir commencé à assister Man Ray.
Le hongrois André Kertész s’installe à Paris.
L’allemande Germaine Krull s’installe à Paris.
Le photographe français Louis-Victor Emmanuel Sougez fonde et dirige jusqu’en 1944 le service photographique de L’Illustration. Il s’impose par la suite comme diffuseur de la Nouvelle Photographie en France.
Man Ray parvient à mettre en couverture de La Révolution surréaliste (n° 7) une photographie d’Atget, où sont capturés des Parisiens observant une éclipse du soleil en 1912.
Installation de la première machine photographique automatique et publique à New York, nommée « photomaton ».
L’anthropologue français Marcel Mauss introduit au sein de son enseignement à l’Institut d’ethnologie de l’université de Paris un cours dédié à la « méthode photographique ».
Fondation de la société Kodak-Pathé à Paris.
Ouverture de l’École technique de photographie et de cinématographie, créée un an plus tôt à l’initiative de Louis Lumière et Léon Gaumont. Elle est installée au 85 rue de Vaugirard à Paris et dirigée par Montel.
La Revue française de photographie devient, pour son numéro 169, La Revue française de photographie et de cinématographie. Elle paraît jusqu’en 1940.
Création de la revue d’art bimestrielle française Arts et Métiers Graphiques (AMG). Dirigée par Charles Peignot, elle publie chaque année à partir de 1930 jusqu’à la fin de sa parution en mai 1939 un numéro consacré à la photographie.
Décès d’Atget
Le Français d’origine roumaine Éli Lotar rencontre Krull. Il s’initie à ses côtés à la photographie pendant trois ans, place Goudeau à Montmartre.
Fondation de la société Photomaton.
Les cinq premières cabines photographies Photomaton sont installées à Paris (Galeries Lafayette, Sam’s, Petit-Journal, Luna Park et Jardin d’Acclimatation). Sont obtenues « 6 poses variées – 6 expressions différentes en 8 minutes au prix de 6F ».
Publication de Métal de Krull, composé de 64 planches photographiques d’architectures de fer et d’une préface de Florent Fels. L’ouvrage s’impose comme un manifeste de la Nouvelle Vision photographique en France.
Parution de Vu, magazine hebdomadaire français d’information illustré fondé par Vogel.
Parution de Nos regards : illustré mondial du travail, sous l’impulsion du militant communiste allemand Willi Münzenberg et du Secours ouvrier international (SOI). Le modèle allemand de l’Arbeiter Illustrierte Zeitung (AIZ) est importé.
Premier Salon indépendant de la photographie au Salon de l’Escalier dans la galerie du théâtre des Champs-Élysées, au 15 rue Montaigne à Paris. On y expose le travail de Kertész, Hoyningen-Huene, Man Ray, Outerbridge, Nadar, Atget, Abbott, d’Ora, Albin Guillot et Krull.
La Suisse d’origine franco-allemande Florence Henri s’installe à Paris et devient photographe.
La Française d’origine hongroise Rogi André, née Rózsa Klein, débute la photographie, trois ans après son emménagement à Paris.
La Hongroise Nora Dumas, née Nóra Telkes, réalise ses premiers clichés à l’aide d’un Rolleiflex.
Berenice Abbott achète plus de 8 000 photographies et négatifs d’Eugène Atget.
Publication du roman Nadja par Breton, illustré de neuf photographies de Paris du français Jacques-André Boiffard.
Parution de la revue française Documents, fondée par le muséologue Georges Henri Rivière et l’écrivain Georges Bataille. Publiée jusqu’en mars 1934, elle fait le lien entre l’ethnographie et les avant-gardes artistiques.
Exposition « Film und Foto » (FIFO) à Stuttgart en Allemagne, permettant la diffusion internationale de l’ensemble des avant-gardes modernistes photographiques de l’Europe de l’Est, désigné sous l’expression de Nouvelle Photographie.
Systématisation et artification de la solarisation par Man Ray. Ce procédé, déjà connu par Antoine Sabattier en 1862, est redécouvert aux côtés de Miller. Exploité notamment par Maurice Tabard, il permet l’obtention d’images surexposées.
Commercialisation du Rolleiflex*, appareil photographique reflex composé de deux objectifs. Tout comme le Leica, il favorise l’émergence d’une esthétique « sur le vif » et s’impose chez les photographes publiant dans la presse.
Parution de la revue Art et médecine, éditée par les laboratoires pharmaceutiques Debat. Les numéros sont richement illustrés par les photographes de la Nouvelle Vision (Krull, Kollar, Kertész, ou encore Schall).
Invention du premier procédé de photographie couleur Vivex* par le chimiste anglais Douglas Arthur Spencer. Il est produit par la compagnie Colour Photography Ltd et exploité jusqu’en 1939.
L’Américaine Lee Miller s’installe à Paris où elle devient la compagne, la muse et l’assistante de Man Ray.
La Française Laure Albin Guillot ouvre son studio photographe au 43 boulevard de Beauséjour à Paris.
Introduction en France du procédé photographique couleur Finlay*, soutenu par Sougez.
Exposition organisée par les APO au siège du Secours rouge international, 12 avenue Mathurin-Moreau à Paris. Y sont exposés la photographie et le cinéma soviétiques, ainsi que de nombreux photographes modernes (Krull, Tabard, Kertész, Man Ray, Miller, Parry, Vigneau, Sougez, Lotar, Boiffard…).
La revue AMG publie un volume (n° 16) consacré à la photographie, réunissant un texte du critique Waldemar George (1893-1970) et 130 photographies sélectionnées par Sougez.
Publication d’Aveux non avenus de Cahun.
Publication de Atget, photographe de Paris, premier livre d’Abbott.
D’origine hongroise, François Kollar ouvre son studio photographique à Paris.
L’Allemande Ilse Bing s’installe à Paris. Surnommée « La Reine du Leica » par Sougez, elle enregistre « l’abstrait de la vie », sous un angle proche de la Nouvelle Vision.
Création de l’association des Amateurs photographes ouvriers (APO). Ils siègent à Paris, rue Boyer à la Bellevilloise, puis s’installent plus tard au 8 avenue Mathurin-Moreau.
Série Distorsions de Kertész. Il capture des corps nus se reflétant dans un miroir déformant.
Exposition « La Vérité sur les colonies », organisée au 8 avenue Mathurin-Moreau à Paris, par les surréalistes Louis Aragon, Paul Éluard, Yves Tanguy et la Ligue contre l’impérialisme et l’oppression coloniale.
Publication de l’album Électricité de Man Ray. Composé de 10 rayogrammes, il est commandé par la Compagnie parisienne de distribution d’électricité, symbole de la modernité.
Publication de Micrographie décorative d’Albin-Guillot, composé de 24 planches imprimées en héliogravure sur papier teinté et métallisé.
Publication dans la revue Die Literarische Welt de l’essai Petite histoire de la photographie du philosophe et théoricien de l’art allemand Walter Benjamin.
Le photographe de mode allemand Horst P. Horst réalise ses premiers clichés pour Vogue Paris, après avoir fait la rencontre de George Hoyningen-Huene dans la capitale.
Le français Henri Cartier-Bresson (1908-2004) découvre dans la revue AMG une photographie du hongrois Martin Munkácsi et décide de se consacrer à la photographie. Il achète son premier Leica à Paris et parcourt l’Europe.
La française Dora Maar, née Henriette Theodora Markovitch, s’associe jusqu’en 1935 au décorateur de cinéma Pierre Kéfer pour fonder le studio Kéfer-Dora Maar à Paris.
Publication du recueil illustré Tout est foutu du graphiste français Maximilien Vox et du réalisateur français Carlo Rim.
Reprise de la revue Nos regards : illustré mondial du travail, sous le nouveau titre Regards sur le monde du travail. Celle-ci publie certains photomontages de Heartfield.
Fondation de la Société des artistes photographes par Albin Guillot.
Exposition de photographies de Kollar à la Galerie d’Art Contemporain à Paris.
Exposition « L’Époque 1900. Sélection de quelques documents photographiques inédits provenant de la collection de Thérèse Bonney » organisée par Bonney à la galerie Georges Petit à Paris.
Création de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR).
Levy organise l’exposition « Surréalisme » au sein de sa galerie (Atget, Bayer, Boiffard, Man Ray, Tabard…). Première exposition du genre en Amérique, elle participe largement à la diffusion de la photographie parisienne aux États-Unis.
Laure Albin Guillot est nommée Directrice du service photographique des Beaux-Arts, puis directrice de la Cinémathèque nationale (1933).
Publication de l’étude La France travaille de Kollar.
Publication de l’étude La France travaille de Kollar.
Le hongrois Robert Capa (1913-1954), né Endre Friedmann, s’installe à Paris.
Création du groupe Octobre autour du dialoguiste Jacques Prévert et du metteur en scène Lou Tchimoukow. La troupe d’agit-prop est photographiée par ses membres : Boiffard et le réalisateur Yves Allégret, mais aussi Lotar.
Premières adhésions de photographes à l’AEAR (Lotar, Boiffard, Cartier-Bresson, Chim, Makovska…).
Introduction du procédé photographique couleur Agfacolor* par la société allemande Agfa. Son principe se rapproche de celui de l’autochrome des frères Lumière.
Vogue publie son premier numéro dont la couverture est réalisée à partir d’une photographie en couleurs, ici de Steichen.
Parution de la revue d’inspiration surréaliste Minotaure, éditée par Albert Skira jusqu’en mai 1939 à Paris.
La revue Regards sur le monde du travail devient Regards. Les photographes de l’AEAR commencent à collaborer régulièrement avec le journal.
L’allemande Gerda Taro, née Gerta Pohorylle, se réfugie à Paris suite à la prise du pouvoir par les nazis.
L’Allemande Gisèle Freund se réfugie à Paris où elle poursuit sa thèse sur la commercialisation du portrait photographique en France au XIXe siècle. Elle devient portraitiste des intellectuels et membres de l’avant-garde parisienne.
Cartier-Bresson voyage au Mexique lors d’une mission menée par le musée d’Ethnographie du Trocadéro, finalement avortée. Le photographe décide d’y rester et photographie le pays avec son Leica.
Salon des artistes révolutionnaires, organisé par l’AEAR au Parc des Expositions porte de Versailles à Paris. Y sont notamment exposées les photographies du bâtiment de l’école Karl-Marx.
L’américaine Lisette Model, initiée à la photographie auprès d’André, réalise sa série Promenade des Anglais à Nice.
Création de l’agence photographique Alliance-Photo à Paris par Pierre Boucher, René Zuber et Maria Eisner. Active jusqu’en 1946, elle diffuse les premiers photoreportages de Cartier-Bresson, Capa et Taro.
Ouverture de l’exposition de Heartfield, où sont présentés 150 photomontages politiques et satiriques à la Maison de la Culture au 12 rue de Navarin à Paris (créée en mars de la même année à l’initiative de Vaillant-Couturier).
Exposition internationale sur le fascisme organisée par l’Institut pour l’étude du fascisme (INFA) à la galerie La Boétie à Paris, sous la direction artistique du belge Frans Masereel (1889-1972) qui met l’accent sur la pédagogique par l’image.
Taro s’initie aux rudiments de la technique photographique aux côtés de Capa, tandis que celle-ci lui trouve son pseudonyme de photographe. Ils commencent à commercialiser leurs clichés, sous le seul nom de « Capa », plus facile à établir.
Exposition « Documents de la vie sociale », organisée par la section photographique de l’AEAR à la Galerie de la Pléiade à Paris (Boiffard, Brassaï, Lotar, Moral, Painlevé, Parry, Man Ray, Steiner).
Introduction du procédé Kodachrome* fabriqué par l’entreprise américaine Eastman Kodak. Il s’agit du premier film inversible couleur, dont la création est permise grâce aux recherches de Léopold Mannes et Léopold Godowsky.
Introduction du procédé Agfacolor neue*, qui se rapproche du Kodachrome. S’installe une concurrence entre les industries allemande et américaine. À l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale, seuls certains photographes privilégiés en bénéficient.
Publication dans Vu (n° 445, p. 1106-1108) du photoreportage La guerre civile en Espagne de Capa. Il capture la mort d’un soldat républicain sur le champ de bataille, et devient l’incarnation du photojournaliste moderne.
Troisième Exposition de l’habitation au Salon des arts ménagers, où Perriand présente son photomontage La Grande Misère de Paris.
Publication de l’essai L’œuvre d’art à l’âge de sa reproductibilité technique de Benjamin.
publication du numéro spécial Vu « En Espagne la défense de la République », au sein duquel paraissent plusieurs clichés de Taro. Ils sont cependant signés « Capa », son compagnon de voyage et photographe accrédité du magazine.
Exposition « Reportages photographiques : l’Espagne par Éli Lotar et Makovska, le Mexique par Henri Cartier, l’URSS par Rosie Ney » à la Galerie de la Pléiade à Paris.
Exposition internationale de la photographie contemporaine aux Arts décoratifs à Paris, réunissant travaux modernes et photographies du XIXe siècle.
Mort de la photographe Gerda Taro en Espagne. « Notre reporter photographe, Mlle Taro, a été tuée près de Brunete où elle avait assisté à la bataille ». Elle est la première photojournaliste tuée sur le front.
Exposition rétrospective « Photography 1839-1937 » organisée par Beaumont Newhall au MoMA, présentant de nombreux photographes de l’avant-garde européenne et des collections françaises de photographies du XIXe siècle.
Exposition internationale des arts et des techniques appliqués à la vie moderne, pour laquelle Perriand réalise avec Fernand Léger le pavillon de l’Agriculture et ses fresques inspirées du photomontage. Le pavillon Photo Ciné Phono accueille la section photographique de l’exposition.
Sougez fonde aux côtés de René Servant et de Pierre Adam le groupe Le Rectangle, première Association de Photographes Illustrateurs et Publicitaires de France, composée de 13 membres dont Yvonne Chevalier et Pierre Jahan. Ce groupe milite pour le retour d’une photographie française classique et élitiste.
L’hebdomadaire sportif Match l’intran devient, pour son numéro 633, Match, l’hebdomadaire de l’actualité mondiale avec Jean Prouvost.
Fondation à Paris de l’agence photographique Roger-Viollet par la photographe et femme d’affaires française Hélène Roger-Viollet.
Exposition internationale du surréalisme organisée par Breton à la galerie des Beaux-Arts de Georges Wildenstein, à Paris, où figure la « rue des mannequins » photographiée par Man Ray et Raoul Ubac.
Publication de l’ouvrage A Hundred Years of Photography par la photographe tchèque Lucia Moholy, qui se consacre à l’histoire de la photographie à partir de 1930.
Réactivation du SCA par le Ministère de la Guerre. Les reporters filment et photographient la « drôle de guerre ».
Célébrations officielles du centenaire de la divulgation de la photographie, organisées par la Société française de Photographie, avec des discours de Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale, Paul Valéry.
La collection de Gabriel Cromer est achetée par la firme Kodak pour son futur musée aux États-Unis.
Invention par le photographe américain Harold Edgerton du flash stroboscopique*, flash électronique puissant permettant de capter les mouvements les plus rapides.
Bonney, envoyée sur le front russo-finois, devient reporter de guerre.
En zone Nord, une ordonnance interdit les prises de vue à l’extérieur, obligeant les photographes à obtenir et renouveler leur accréditation de la Propaganda Staffel. Sont accrédités les frères Séeberger, Sougez, Roger Schall et André Zucca.
La polonaise Julia Pirotte, jusqu’alors installée en Belgique, gagne le sud de la France lors de l’exode. Elle y devient photographe.
Création du principal journal bimensuel de propagande nazi destiné à l’étranger, Signal, à l’initiative du colonel Hasso von Wedel. Il est édité par la Wehrmacht jusqu’en mars 1945, et s’inspire des modèles américain (Life) et français (Match).
Création du département photographique au MoMA par Newhall.
Zucca est embauché par Signal, contre l’obtention d’une carte professionnelle, d’un Ausweis, puis de rouleaux de pellicules en noir et blanc et couleurs (Agfacolor) pour son Rolleiflex et son Leica.
Miller est accréditée comme correspondante de guerre auprès de l’armée américaine.
Pirotte est recrutée comme photographe de presse pour l’hebdomadaire Dimanche illustré (16 mars 1924-15 mai 1945) à Marseille. Elle s’engage auprès des Francs-tireurs et partisans-Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI), et photographie les pauvres du Vieux-Port et le camp du Bompard.
Publication de l’ouvrage Europe’s Children de Bonney, illustrant le sort réservé aux enfants durant la Seconde Guerre mondiale.
Publication de À Paris sous la botte des nazis édité par Raymond Schall, où sont rassemblés des photographies de Roger Schall, des frères Séeberger, de Robert Doisneau, de Maurice Jarnoux, mêlées au texte de Jean Eparvier.
Pirotte photographie la libération de Marseille par la Résistance et les troupes alliées.
Capa photographie le débarquement en Normandie, résultant en une série de 11 photographies.
Apparition du Kodacolor*, pellicule 35 mm pour appareil argentique.
Miller couvre le conflit de la Seconde Guerre mondiale pour Vogue (revue au sein de laquelle elle est engagée depuis quatre ans). Elle voyage en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Autriche ou encore en Hongrie.
La Libération marque la fin de la parution des magazines Paris-Soir et L’Illustration. Ces journaux sont interdits puisqu’ils ont continué à paraître sous l’Occupation.
L’après-guerre
Création de Point de vue, magazine hebdomadaire illustré fondé en 1945, fusionne en 1948 avec l’hebdomadaire Images du monde (fondé en 1944).
Raymond Grosset relance l’agence Rapho, fondée au départ en 1933 par Charles Rado. Des photographes célèbres, tels que Robert Doisneau et Willy Ronis y collaborent.
Jean Prinet publie La photographie et ses applications, dans la collection « Que sais-je ? » aux PUF.
Louis Chéronnet publie Petit musée de la curiosité photographique aux Éditions TEL.
Publication de Histoire de la photographie par Raymond Lécuyer.
Kodak lance le film inversible couleur Ektachrome pour amateurs et photographes professionnels.
Création du Salon national de la Photographie par Julien Cain, administrateur général de la BNF.
Robert Doisneau intègre l’agence Rapho.
Publication aux éditions Paul Montel du Premier Salon national de la photographie, exposition qui s’était déroulée à la Bibliothèque nationale, avec des textes intitulés Le Cabinet des estampes et la photographie par Jean Vallery-Radot ; Photographie et peinture par Ed. Goerg.
Le Musée d’art moderne de New-York organise une rétrospective consacrée à Henri Cartier-Bresson.
Création de Réalités par Alfred Max, un magazine mensuel illustré qui accordera une place grandissante à la photographie.
Formation du Groupe des XV, 15 photographes dont Robert Doisneau, Willy Ronis, René Jacques et Pierre Jahan. Leur objectif est de faire reconnaître la photographie comme medium artistique et sauvegarder le patrimoine photographique français.
René Coursaget et Maximilien Gauthier publient Cent ans de théâtre par la photographie : comédiens et comédiennes d’hier aux Éditions de l’Image.
Création de l’agence photographique Magnum par Robert Capa et Henri Cartier-Bresson.
L’Américain Edwin H. Land crée le Polaroid (développement instantané) lors de l’assemblée annuelle du Optical Society of America.
La firme américaine Polaroid, et grande concurrente de Kodak, produit sur le marché le Polaroid Land Camera.
Robert Doisneau publie 130 photographies dans un livre intitulé La Banlieue de Paris, publié chez Seghers avec un texte de Blaise Cendrars.
Kodak fonde à Rochester la George Eastman House, musée international de la photographie.
Publication du Répertoire des collections françaises de documents photographiques établis par le Comité de Coordination de la Documentation par l’Image, première édition provisoire.
Création de l’hebdomadaire Paris-Match.
Le photographe Izis publie Paris des rêves avec 75 photographies.
Publication par l’UNESCO de Répertoire international des archives photographiques d’œuvres d’art / International directory of photographic archives of works of art. [Introduction par Leigh Ashton] (Paris : Dunod).
Robert Delpire se voit confier la responsabilité du journal de la Maison de la médecine qu’il transforme en une luxueuse revue culturelle d’avant-garde qu’il rebaptise Neuf.
Romeo Martinez est nommé rédacteur en chef de la revue suisse Camera.
Thérèse Le Prat publie Visages d’acteurs avec une préface de René Grousset et un texte de Philippe Stern chez Arts et Métiers graphiques.
La Galerie La Hune organise une exposition qui présente des œuvres de Brassaï, Boubat, Facchetti et Izis.
Fondation de la maison d’édition Robert Delpire, avec le graphiste Pierre Faucheux comme directeur artistique.
6e Salon national de la photographie à la Bibliothèque nationale de France.
Edouard Boubat devient un collaborateur permanent du magazine Réalités, dont le directeur artistique est Albert Edouard « Bertie » Gilou.
Création des « 30 x 40 » ou Club photographique de Paris par Roger Doloy.
L’exposition Five French Photographers est organisée au MoMa par Edward Steichen.
Albert Plécy publie Alphabet photographique.
Robert Delpire et Pierre Faucheux réalisent et publient une monographie consacrée à Brassaï.
Lancement de la pellicule Tri-X par Kodak. Cette pellicule est caractérisée par sa rapidité et son effet « granuleux »; très appréciée par les photographes de rue.
Création de l’association Gens d’Images par Jacques-Henri Lartigue, Raymond Grosset et Albert Plécy.
Willy Ronis publie Belleville, Ménilmontant avec un texte de Pierre MacOrlan chez Arthaud.
Exposition « Un siècle de vision nouvelle » dans la Galerie Mansart de Bibliothèque nationale de France , dont le catalogue est rédigé par Jean Adhémar avec la collaboration de Jacqueline Armingeat.
Création des Prix Niépce et Nadar par l’association Gens d’Images.
L’exposition Family of Man est organisée par Edward Steichen au MoMA.
Publication du Répertoire des collections françaises de documents photographiques… (2e édition) avec une préface de Jean Vallery-Radot par la Documentation française.
La Bibliothèque nationale achète 60 000 épreuves de la collection Georges Sirot.
La photographe Jeanine Niépce rejoint l’agence Rapho.
Albert Plécy crée une rubrique, « Le Salon Permanent de la Photographie » dans Point de vue – Images du monde.
Création de l’agence de photo-journalisme SIPA Press, à Paris.
Robert Delpire publie Les Américains de Robert Frank en français.
À partir de cette date et jusqu’en 1971, Monique Hervo s’installe au bidonville de la Folie de Nanterre aux côtés des travailleurs algériens. Elle réalise photographies, notes et enregistrements pour témoigner de l’histoire et de la mémoire de ce bidonville et de la lutte pour l’indépendance algérience en France.
Raymond Depardon devient pigiste pour l’agence Dalmas.
Le photographe indépendant Elie Kagan qui commercialise lui-même ses clichés couvre la manifestation du 17 octobre 1961 organisée par le FLN
Le photographe Jacques-Henri Lartigue présente à New-York son corpus photographique. Il sera montré au directeur du MoMa John Szarkowski.
Albert Plécy publie Grammaire photographique de l’image aux Éditions Estienne.
Le photographe André Vigneau publie Une brève histoire de l’art, de Niepce à nos jours, avec une préface de Jean Cassou.
Kodak met en vente le premier appareil photographique Instamatic destiné au grand public.
Exposition Brassaï à la Bibliothèque nationale. Le catalogue est réalisé par Marie-Françoise Brouillet, sous la direction de Jean Adhémar, avec une préface de Julien Cain.
Le Groupe Libre Expression fait sa première exposition à Paris. Fondé par le photographe Jean-Claude Gautrand, « Libre Expression » promeut une photographie moderne et avant-gardiste.
Gilles Caron débute comme photographe à l’Agence Parisienne d’Information Sociale (APIS).
Exposition Un Siècle de photographie de Niepce à Man Ray au Musée des arts décoratifs à Paris. Catalogue par Laurent Roosens, traduit par l’auteur, K. Sano et Verhezen. Préfaces par André Jammes et L. Roosens.
Michel Braive publie L’Âge de la photographie à Bruxelles aux Éditions de la connaissance.
Yvan Christ publie L‘Age d’or de la photographie.
Création de l’agence Gamma par Raymond Depardon, Hubert Henrotte, Hugues Vassal et Jean Monteux.
Yvan Christ publie Les Métamorphoses de Paris, cent paysages parisiens photographiés autrefois par Atget, Bayard, Bisson, Daguerre… [etc.] et aujourd’hui par Janine Guillot et Charles Ciccione.
Le photographe français Marc Riboud réalise un de ses clichés les plus connus : « La jeune fille à la fleur ».
Premier numéro de la revue Photo à Paris, crée par Daniel Filipacchi, d’après une idée du photo-journaliste de Paris-Match Walter Carone.
Publication du livre du photographe Emmanuel Sougez qui s’intitule La Photographie : son Histoire.
Caron couvre la guerre du Biafra.
Jean-Claude Lemagny est nommé conservateur en chef de la photographie au Cabinet des estampes, à la Bibliothèque nationale de France.
De nombreux photographes photographient les événements de mai 1968 : Jeanine Niépce, Gilles Caron, Claude Dityvon, Bernard Perrine, etc.
Le collectionneur et marchand André Jammes organise l’exposition « French primitive photography » au Philadelphia museum of Art.
L’âge du patrimoine
Exposition La Chine, entre le collodion humide et le gélatinobromure à la BNF.
Exposition Regards sur la photographie au XIXe siècle. 180 chefs-d’œuvre du Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale à la BNF.
Exposition Ils se disent peintre, ils se disent photographes au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Michel Nurisdany expose des travaux de plasticiens utilisant la photographie. Cette exposition témoigne du rapprochement, en France, du champ de la photographie vers celui de l’art contemporain.
Célébrations du Cent-cinquantenaire de la photographie.
L’agence de photoreporter Europress ferme ces portes. Les années 1970 verront la fermeture de plusieurs grandes agences photographiques, ce qui bouleverse le champs professionnel de la photographie et qui mènera à la création de nouvelles agences, critiques des modes de fonctionnements de ces premières.
Pierre de Fenoÿl créé l’agence VU, dissoute une année plus tard. Six des huit photographes de l’agence formeront ensuite l’agence Viva.
Décès de Gilles Caron à l’âge de 30 ans. Il aura laissé plus de 10 000 photographies.
Les Rencontres d’Arles, festival annuel de photographie, sont fondées par le photographe arlésien Lucien Clergue, l’écrivain Michel Tournier et l’historien Jean‑Maurice Rouquette.
Exposition de Quatre Jeune Photographes: C. Barrier, C. Gueniot, P.-N. Doyon, F. Saur à la BNF.
Exposition Photographie Nouvelle aux États-Unis à la BNF. La bibliothèque nationale de France deviend un des lieux les plus importants, dans les années 70, pour l’exposition de la photographie contemporaine. Les années 1970 marquent le début de la patrimonialisation de la photographie en France. Pour l’illustrer, cette chronologie reprend les expositions de la période 1970-1980.
La revue anglaise Look cesse de paraître.
L’agence de photographe Agence des reporters associés, créée par Vladimir Rychkoff (dit Lova de Vaysse) en 1954, disparait.
Leica lance le M5.
Exposition Trois reporters : David Hurn, Guy Le Querrec, Constantine Manos à la BNF
Exposition Livres de photographes à la BNF.
Création du Musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône. Paul Jay en est le directeur.
Kodak lance le Pocket Instamatic, version réduite de l’instamatic, qui s’impose largement dans les pratiques photographiques amateures.
Polaroid lance la SX-70 Land Camera, appareil de photographie instantanée, qui donne une accessibilité accrue, pour les amateurs, à une technologie déjà existante.
Création de l’agence Viva à Paris par, entre autres, Martine Franck, Claude Dityvon et François Hers. Viva compte mettre en avant un photoreportage d’auteur qui s’oppose au photojournalisme institué.
Le journaliste et critique d’art Michel Nuridsany, entré au Figaro l’année précédente, créée la première colonne consacrée à la photographie dans un grand quotidien national.
La revue américaine Life cesse de paraître. Face à la disparition de ces grands magazines, l’avenir du photojournalisme semble incertain.
L’agence Viva se lance dans un projet, sans commande préalable, d’exploration de la vie quotidienne en France intitulée Famille en France. Le collectif travaille à façonner, à travers l’exploration du quotidien, une nouvelle image de la famille française. Le projet sera montré à Arles en 1975, sans pour autant rencontrer le succès attendu auprès du public.
Exposition Edouard Boubat à la BNF.
Création de l’agence Sygma à Paris suite au rachat de l’agence APIS par Hubert Henrotte, transfuge de l’agence Gamma. Sygma deviendra une des principales agences de photojournalisme française avec Gamma et Sipa Press.
Création du Journal Libération, qui a sa propre agence de photographie, Fotolib. Cela participe au mouvement de libéralisation du photographe reporter.
Création de la galerie Le Château d’Eau à Toulouse par le photographe Jean Dieuzaide, dédiée à la photographie d’auteur.
Ouverture de la galerie Agathe Gaillard, première galerie privée dédiée à la photographie à Paris.
Création de la maison d’édition Contrejour par le photographe Claude Nori. Celle-ci contribue à révéler la génération de photographes français des années 1970.
Joseph Koudelka publie Gitans: la fin du voyage. Les photographies présentées, prises pendant ses années tchécoslovaques puis pendant son exil, témoignent de la proximité de Koudelka avec ses sujets.
Steven Sasson, ingénieur chez Kodak à Rochester, USA, met au point le premier appareil photographique électronique, grâce à l’invention du capteur photographique électronique (CDD) par George E. Smith et Willard Boyle dans les Laboratoires Bell en 1969. Cet appareil reste expérimental.
Publication de Le Paris secret des années trente, texte et photographies par Brassaï, chez Gallimard.
La marque japonaise Fujifilm introduit la pellicule couleur Fujicolor au Japon.
Exposition Une invention du XIXe siècle, expression et technique, la photographie à la BNF.
Création de la Fondation Nationale de la Photographie à Lyon, dans la maison d’Auguste Lumière, par Michel Guy. La direction de la fondation est assurée par Pierre de Fenoÿl. Cette institution marque le début de l’élaboration d’une politique institutionnelle de la photographie en France.
Premier numéro Hors-Série Spécial Photo du Nouvel Observateur consacré à la photographie.
La firme japonaise Konica introduit sur le marché le C5 AF, premier appareil au monde proposant un système d’autofocus.
Exposition Six photographes en quête de Banlieue au Centre Pompidou.
Hervé Guibert commence ses chroniques photographiques pour le journal Le Monde.
Susan Sontag, essayiste et intellectuelle américaine, publie On Photography, un recueil de six essais, parus en anglais à l’origine comme une série d’essais dans la New York Review of Books entre 1973 et 1977.
Exposition Paul Strand au Centre Pompidou. Il s’agit de la première grande rétrospective en France du photographe américain.
Claude Batho publie Le Moment des choses aux Editions des Femmes. Porté sur l’intérieur et les objets qui le compose, le regard de la photographe rèvéle aussi le poids de l’organisation sociale genrée du quotidien.
Exposition Gilles Caron (1939-1970). Photographies de reportages à la BNF.
Exposition Claude Raimond-Dityvon à la BNF.
La revue américaine Life renaît sous une forme mensuelle.
Sophie Calle réalise ses Filatures parisiennes.
Création de Paris Audiovisuel, sous la direction de la mairie de Paris, par Henry Chapier. Jean-Luc Monterosso en assure la direction dès 1978.
Raymond Depardon publie Notes. Ce livre, qui mêle photographie de guerre au Liban et en Afghanistan et récit intime, témoigne du malaise dans le reportage français et du besoin de nouvelle forme de rapport au réel.
Bernard Plossu publie Le voyage mexicain: 1965-1968. Le photographe incarne la figure du photographe-voyageur, qui, dans une visée égotiste, photographie sa vie quotidienne.
Jeff Wall expose Picture for Women. Cette photographie, de très grande dimension, présentée à l’intérieur d’un caisson lumineux, dialogue avec les modes de présentation de la peinture.
Jacques-Henri Lartigue fait don de son œuvre photographique à l’État français.
Le musée d’Orsay commence à constituer sa collection photographique.
Exposition Paysages à la BNF.
Exposition À l’origine de la Photographie, le Calotype au passé et au présent à la BNF.
Exposition Un studio parisien, Reutlinger (1853-1924) à la BNF.
Jean-Louis Garnell publie Les Désordres, ouvrage dans lequel il s’intéresse aux désordres dans les espaces intérieurs quotidiens. Les « choses du quotidien » sont un sujet à part entière dans la photographie française.
Nan Goldin publie Ballad of Sexual Dependency. L’artiste américaine témoigne de 16 années son vécu intime dans le monde de la contre-culture de la société américaine des années 1960-1970.
Exposition Couleurs (Irwin Dermer, Marc de Fraeye, Tod Ganlder, Jean-Louis Le Gall, Jean-Louis Grégoire, Francis Schklowsky) à la BNF.
Exposition Garry Winogrand à la BNF.
Création, par Paris Audiovisuel du Mois de la Photo. Cela témoigne de l’engagement de l’état en faveur de la photographie contemporaine.
Roland Barthes publie La chambre claire. Dans cet ouvrage, Barthes entreprend une définition ontologique de la photographie. Il y développe, entre autres, les notions de punctum et de studium. Cet ouvrage participe, en France comme à l’étranger, à la reconnaissance du statut culturel de la photographie.
Sony introduit le Mavica. Doté d’un capteur CDD, il enregistre analogiquement les photographies sur une mini-disquette. Ces dernières sont ensuite, grâce à du matériel supplémentaire, visualisable sur un téléviseur.
Exposition La jeunesse a 20 ans au Centre Pompidou.
Le Musée National d’art moderne créé sa collection de photographie, trois ans après l’inauguration du Centre Pompidou.
Création des Cahiers de la Photographie, revue de critique et de théorie photographique, par Gilles Mora, Claude Nori et Bernard Plossu.
François Hers et Sophie Ristelhueber montrent leurs photographies d’espaces intimes, souvent kitsch, dans une exposition intitulée Intérieurs au Centre Pompidou.
Création de l’agence Faut Voir par Jean-Michel Monfort, développeur culturel, Marc Pataud, artiste et photographe et Martine Vantses, sociologue et écrivaine. L’agence s’engage dans des projet militants de développements culturels dans des quartiers dits « sensibles ».
Création du Centre National de la Photographie, fondation privée de loi 1901 fondée à l’initiative du ministère de la culture, dont Robert Delpire, éditeur, assume la direction. La France se dote ainsi d’un lieu d’exposition exclusivement dédié à la photographie.
Ouverture de l’École Nationale Supérieure de Photographie à Arles (ENSP), à l’initiative d’Alain Desvergnes, qui en sera le directeur jusqu’en 1998.
Exposition Comment va la presse au Centre Pompidou. Cette exposition atteste de la crise de l’information à laquelle le monde de la photographie fait face.
François-Xavier Bouchart publie HLM. Se concentrant sur l’habitat social, le photographe fait poser les habitants dans leur intérieur, révélant la diversité des origines et des classes sociales des locataires.
Exposition Vous avez dit rural ? au Centre Pompidou. Avec Six photographes en quête de banlieue et La jeunesse a 20 ans, cette exposition témoigne de l’intérêt pour la photographie sociale française de la part de l’institution.
Don des collections photographiques, qui comprennent plusieurs milliers de photographies, de la société Kodak-Pathé à l’État. Ces collections sont attribuées au Musée d’Orsay.
Philippe Dubois publie L’acte photographique. Cette ouvrage participe, avec, entre autres, les ouvrages de Barthes, Sontag et Krauss, à la théorisation de la photographie et à sa reconnaissance en tant qu’objet culturel.
Jean Claude Lemagny publie La photographie créative.
Lancement de la mission photographique de la DATAR. Ving-neuf photographes, sous la direction de Bernard Latarjet et du photographe de l’agence Viva François Hers, sillonnent la France pour donner à voir l’évolution et la nouvelle identité du paysage français.
Sophie Ristelhueber publie Beyrouth photographies. Elle photographie les traces et les signes de la guerre dans le tissu urbain de Beyrouth, participant ainsi à la réinvention des formes de photographie de l’actualité.
Création du collectif Noir Limite par Florence Chevalier, Jean-Claude Bélégou et Yves Trémorin.
Création du Bar Floréal, collectif de photographe qui souhaite faire de la photographie de reportage une pratique sociale de partage. Le collectif, installé dans le quartier parisien de Belleville, restitue les images aux photographiés et diffuse pendant un temps les images collectivement. Il est dissout en 2015.
La revue de Jean-François Chévrier Photographies cesse d’être publiée.
Exposition des quinze premiers missionnés du programme photographique de la DATAR.
Jean Rault publie Nues, dans lequel il invite les modèles à poser nues chez elles, dans leur intérieur, associant ainsi une des grandes traditions de l’art occidental avec l’intérêt pour le quotidien et le banal très présent dans la photographie française de cette période.
Jean Claude Lemagny et André Rouillé publient Histoire de la photographie aux éditions Bordas.
Création de l’agence VU’ à Paris par Christian Caujolle et Zina Rouabah.
Création de la revue La Recherche photographique (1986-1997), dirigée par André Rouillé. Cooéditée par Paris VIII et Paris Audiovisuel, la revue témoigne de l’intérêt universitaire français pour la photographie.
Exposition Un autre regard sur les jeunes: le leur au Centre Pompidou. Témoigne de l’intérêt des photographes français pour les sujets sociaux. Le CCI et l’agence Faut Voir présentent des photographies réalisées par des jeunes de quartiers dits « sensibles ».
Création de l’agence Editing à Lyon par Serge Challon. Editing entend s’inscrire dans la continuité des pratiques de l’agence VU’, laissant une grande liberté d’action et d’expression aux photographes.
Patrick Tosani expose Les Choses. Le photographe capture les objets banaux du quotidien et les expose en très grands formats, dialoguant avec les codes de l’art contemporain tout autant qu’avec l’intérêt pour le banal et le quotidien de la photographie française des années 1970-1980.
Exposition itinérante 20 ans de la photographie créative en France organisé par Claude Nori et Gilles Mora.
Exposition Une autre objectivité organisé dans les locaux du Centre National des Arts Plastiques.
Publication de l’ouvrage Paysages, Photographies, Mission Photographique de la Datar, aux éditions Hazan qui dévoile différents travaux issus de la mission photographique de la DATAR
Exposition « Paul-Emile Miot. Photographies de Tahiti et des Îles Marquises 1869-70 » au Musée d’Orsay.
André Rouillé publie La Photographie en France. Textes et controverses : une anthologie, 1816-1871.
Exposition L’invention d’un art au Centre Pompidou à Paris dans le cadre de la célébration du 150ème anniversaire de l’invention de la photographie.
Exposition « L’invention d’un regard 1839-1918, Cent-cinquantenaire de la photographie» au Musée d’Orsay à Paris.
Création du Centre Photographique d’Île-de-France (CPIF) à Pontault-Combault. Centre d’art contemporain d’intérêt national conventionné dédié à l’image fixe et en mouvement.
Création des éditions Filigranes par Patrick Le Bescont. Maison d’édition qui s’est spécialisé dans l’ouvrage photographique.
« L’homme de Tian’anmen » de Jeff Widener, représentant un citoyen chinois tentant de bloquer la progression de char, devient une photographie emblématique.
Gilles Saussier obtient le prix World Press pour son travail documentant la révolution en Roumanie.
Luc Choquet publie « Planète France » aux éditions Contrejour. Issus d’une série qui propose un portrait de la France contemporaine.
Création de l’agence Métis à Paris par entre autres, Marie-Paul Nègre.
Le World Wide Web est inventé par le CERN, il sera accordé au réseau mondial internet en 1993.
Georges Morillon reçoit le prix World Press pour sa Pietà du Kosovo.
Le Centre Pompidou organise l’exposition « Passages de l’image » . Interroge les pratiques de rapprochement entre la photographie, le cinéma et la vidéo.
Andrès Serrano termine sa série Immersions, où il plonge des icônes chrétiennes dans un liquide constitué de ses propres fluides.
Françoise Huguier publie son ouvrage Sur les traces de l’Afrique Fantôme, résultat d’un voyage réalisé sur les traces de la mission Dakar-Djibouti, interrogeant par la photographie les rapport entre passée et présent.
La société Adobe lance Photoshop, un logiciel de retouche photographique numérique. Edité pour la première fois en 1990 puis en 1992 sur les systèmes d’exploitations MacOS et Windows.
Le format d’image JPEG fait son apparition
Décès de Guy Bourdin, figure emblématique de la photographie de mode et de la publicité.
Nobuyoshi Araki publie son travail Voyage sentimental : voyage d’hiver, série constituée de deux parties retraçant son voyage de noce, et la mort de sa femme.
Mort d’Hervé Guibert.
Mise en vente du Dycam Model 1 : le premier appareil photo numérique à être mis en vente aux États-Unis. Composé d’un capteur CDD permettant de stocker les images en format numérique.
Kodak commercialise le DCS100, l’un des premiers appareils photo numérique reflex. Il est équipé d’un capteur maison.
Création de Diaphane, pôle photographique en haut de France. Centre d’art dédié à la diffusion de la photographie et de toutes les pratiques liées à l’image
Le magazine Réponses photos publie son premier numéro. Mensuel traitant des techniques ainsi que de l’actualité photographiques.
Jean Claude Lemagny publie chez Nathan son ouvrage L’ombre et le temps, essais de la photographie comme art.
Exposition La photographie pictorialiste en France organisé la Bibliothèque Nationale de France.
Exposition Eli Lotar au Centre Pompidou (10 oct. 1993 – 24 janv. 1994)
Le Musée d’Orsay acquiert 179 photographies du photographe pictorialiste américain Paul Haviland. Cette donation donnera lieu à une exposition en 1996.
Le photographe sud-africain Kevin Carter est lauréat du Prix Pulitzer pour sa photographie La fille et le vautour, qui sema la controverse. Carter se suicidera quelques mois après.
Sebastiao Salgado publie La main de l’homme : une archéologie de l’ère industrielle aux éditions de la Martinière. Devient un ouvrage culte de la représentation des ouvriers dans la modernité.
Exposition Georges Rousse au Centre Pompidou (13 oct. 1993 – 3 janv. 1994).
Le Pavillon populaire de Montpellier monte sa première exposition dédié à la photographie Daniel Frasnay, portrait du jour et de la nuit.
Création du Centre Méditerranéen de l’image par l’association GRAPh (Groupe de Recherche et d’Animation Photographique).
Exposition Yves Trémorin à la BNF. La Bibliothèque Nationale de France met en valeur le travail du photographe de l’agence VU’
Ouverture du Centre d’art et de Photographie de Lectoure.
Valérie Belin réalise ses premières séries consacrées aux objets avec Crystal I, ou elle interroge par le médium photographique la matérialité de l’objet et de ses propriétés.
Sophie Calle publie son ouvrage Des histoires vraies au éditions Actes Sud.
Décès du photographe Robert Doisneau à Montrouge.
Création du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Récompense chaque année un travail photographique réalisé dans une zone de conflit.
Publication de La nouvelle histoire de la Photographie sous la direction de Michel Frizot.
Exposition Nadar au Musée d’Orsay. Rétrospective dédiée au célèbre photographe du XIXe siècle.
Les photographes Luc Delahaye et Martin Parr intègrent la célèbre agence Magnum.
Commercialisation de l’Apple Quicktake 1000, l’un des premiers appareils photo numérique en couleur destiné au grand public.
Formation du collectif de photojournalisme L’œil Public, qui sera dissout en décembre 2009.
Commercialisation du Casio QV-10 par l’entreprise du même nom. Il s’agit du premier appareil numérique avec un écran LCD (écran à cristaux liquide) permettant de prévisualiser les images.
Martin Parr publié Small World, une satyre du tourisme mondialisé.
Exposition Avant le cinéma, la photographie en mouvement, présentée au Musée d’Orsay à l’occasion du centenaire de l’invention du cinématographe.
Exposition La photographie stéréoscopique sous le Second Empire organisé à la Bibliothèque National de France
Le prix Niepce est attribué à Marie-Paul Nègre.
Le Ricoh RDC-1 devient le premier appareil photo capable d’enregistrer des séquences vidéos et sonores
Ouverture de la Maison de la photographie Robert Doisneau de Gentilly, espace de découverte et de partage de la culture photographique, proposant 4 expositions temporaires chaque années.
Antoine d’Agata devient le premier lauréat du Prix Voies Off des Rencontres d’Arles, dédié à la photographie émergente pour sa série Mala Noche.
L’entreprise Ilford décide de fermer sa dernière usine de fabrication de papier en France à Saint-Priest. Marque le manque de vitesse de la photographie argentique.
Création de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) à Charenton-le-pont. Structure ayant pour missions de valoriser les fonds photographiques d’États dépendant du service Patrimoine du Ministère de la culture.
Première publication d’Études photographiques, revue scientifique gérée par la Société Française de Photographie consacrée à la recherches en photographiques et aux études visuelles.
Exposition Face à l’histoire au Centre Pompidou. Revient sur l’importance de la photographie issu de magazines illustrés dans la culture visuelle.
Exposition Photographie de paysage au Musée d’Orsay. Revient sur la variété des représentations photographiques du paysage au 19e siècle.
Exposition Arnaud Class Photographies 1968-1995 à la Maison Européenne de la Photographie.
Ouverture de la Maison Européenne de la Photographie, centre d’exposition dédié à la photographie géré par l’association Paris Audiovisuel. Elle propose chaque année plusieurs expositions entièrement dédiées à la photographie.
Le Centre Pompidou organise une exposition dédiée à ses récentes acquisitions intitulée La photographie contemporaine en France, Dix ans d’acquisitions du Fonds national d’art contemporain et du Musée national d’art moderne.
Nikon F5 : Appareil réflex autofocus à système matriciel en couleur.
Lancement de l’APS (Advanced photographic system) par différents distributeurs : Système permettant 3 formats d’images simultanément sur une même piste magnétique d’information. Ce système connaîtra un échec mais constitue l’un des premiers essaies communs de généralisation du système numérique.
Le Prix Niépce Gens d’image est attribué à Patrick Tosani.
Décès de la photographe Dora Maar.
La Première édition de la Foire Paris Photo se déroule au Carrousel du Louvre. Foire internationale dédiée à la photographie ancienne et contemporaine rassemblant les principaux acteurs de la photographie. S’impose progressivement comme l’une des plus importantes manifestations dédiée à la photographie.
Exposition Polaroid 50 Art et Technologie à la Maison Européenne de la photographie. Célèbre les 50 ans de l’invention du Polaroïd en revenant sur l’utilisation de ce procédé à travers l’histoire.
Exposition L’Afrique par elle-même organisée à la Maison Européenne de la photographie. Propose de découvrir un panorama de la photographie africain contemporaine.
Commercialisation du Canon D1, l’un des premiers appareils photo reflex mono-objectif entièrement numérique destiné aux professionnels.
Dominique Baqué publie aux éditions du Regard La photographie plasticienne, un art paradoxal. Interroge et documente les pratiques plasticienne de la photographie.
Lancement du Prix Picto de la photographie de mode par la laboratoire Picto qui récompense chaque année les jeunes photographes de mode.
Le photographe Edouard Boubat, l’un des principaux représentant de la photographie humaniste, décède à Paris
Yann Arthus-Bertrand publie son ouvrage La terre vue du ciel au édition de la Martinière.
Andreas Gursky réalise Rhein II et 99 cent, deux de ses plus célèbres photographies.
Publication de Something is missing de Jean-Marc Bustamante, série réalisé lors de voyage entre 1995 et 1997
Le Kyocera VP-210 est présenté au Japon. Il s’agit du premier téléphone portable doté d’une fonction photographique.
Ouverture à Nice du Musée de la Photographie Charles Nègre.
Décès de Jeanloup Sieff.
Le Prix Nadar Gens d’images est attribué à Raymond Depardon pour sa série Détours.
Le Canon EOS 30 obtient une résolution de 3.2 millions de pixel.
Exposition La Commune photographiée organisée par le Musée d’Orsay. Revient sur cet évènement qui est l’un des premiers à faire l’objet d’un traitement photographique d’envergure.
Exposition Nan Goldin au Centre Pompidou.
Création de la Bourse Canon de la femme photojournaliste, récompensant chaque année une photojournaliste indépendante.
Exposition Voyage en Orient. Photographies : 1840-1880 organisée à la Bibliothèque Nationale de France.
Thomas Ruff débute un travail autour de l’image numérique intitulé substrate, où l’artiste généré par internet des images abstraites.
Le Prix Nadar, attribué à Antoine d’Agata, donne lieu à une exposition de l’artiste à la BNF.
Richard Drew photographie les personnes tombant des tours jumelles, à la suite de l’attentat terroriste perpétré le 11 septembre. Son cliché L’homme qui tombe devient une image symbole de la tragédie de cet événement.
Le Pavillon populaire de Montpellier devient un espace municipal de la ville de Montpellier. Le pavillon devient un espace dédié à la photographie, ouvert gratuitement à tous.
François Hébel devient le directeur Rencontres Photographiques d’Arles, il restera à la tête de l’institution jusqu’en 2014.
Clément Chéroux publie son ouvrage Fautographie. Petite histoire de l’erreur photographique.
Michel Poivert publie la première version de son ouvrage La photographie contemporaine.
Exposition Gustave Le Gray à la Bibliothèque Nationale de France.
Exposition Chefs-d’œuvre de la collection photographique du musée d’Orsay. Présentation qui inaugure la galerie permanente dédiée à la photographie au sein du Musée.
L’exposition La Mission héliographique. Cinq photographes parcourent la France de 1851 est organisée à la Maison Européenne de la photographie.
Le Centre Pompidou dédie une exposition au photographe contemporain Andreas Gursky.
Le photographe espagnol Joan Fontcuberta entame sa série orogenesis, un travail réalisé à partir d’un logiciel informatique, jouant sur les limites de la falsification de l’image.
La Fondation Henri Cartier-Bresson ouvre ses portes. L’institution est dédiée à la valorisation des fond du photographe et de sa compagne Martine Franck.
Commercialisation du Canon EOS 300D, considéré comme le premier appareil reflex numérique destinée au grand public.
Exposition De qui s’agit-il ? Une rétrospective complète de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson. La BNF dédie une grande rétrospective à Cartier-Bresson, quelques mois avant son décès.
Exposition La photographie au tournant du siècle, du Pictorialisme à Eugène Atget organisé par le Musée D’Orsay
Exposition Sophie Calle – M’as-tu vue au Centre Pompidou
Exposition Jacques Henri Lartigue au Centre Pompidou.
Décès de Jean Dieuzaide à Toulouse
Luc Delahaye, photographe de l’agence Magnum publie History. Une série qui renouvelle la représentation des territoires en conflits à partir des scènes allégoriques.
Suzanne Lafont publie Appelé par son nom, une mise en abyme de son travail photographique.
Dècès du photographe britannique John Coplans à New York.
Réouverture du Jeu de Paume place concorde à Paris. Devient l’un des centres d’art majeurs dédié à la question de l’image. Régis Durand en devient premier directeur.
Jean-Marc Bongo reçoit le prix World Press pour sa photographie d’un prisonnier en Irak
La Bibliothèque Nationale de France organise une exposition dédié à l’agence France-Presse.
Exposition L’Utopie photographique, Regard sur la collection de la Société française de photographie à la Maison européenne de la photographie.
Exposition au Musée d’Orsay Mouvements de l’air Étienne-Jules Marey (1830-1904) photographe des fluides organisée à l’occasion de la célébration du centenaire de la mort du photographe.
Exposition Photographies de guerre. De la guerre de Crimée à la Première Guerre mondiale au Musée d’Orsay.
Exposition L’ombre du temps, Documents et expérimentations dans la photographie du xxe siècle au Jeu de Paume.
Décès d’Henri Cartier-Bresson, quelques mois après la création de sa fondation.
L’artiste JR, réalise une exposition de photo collage illégale à Paris et sa périphérie intitulé Portrait génération, dévoilant des portraits des jeunes issues de la banlieue parisienne.
L’entreprise Kinoka Minolta commercialise le Konica Minolta Maxxum 7D, le premier appareil reflex numérique équipé d’un système de stabilisation de l’image.
Exposition Photographier le patrimoine, photographies de l’inventaire général du patrimoine culturel organisée à la Bibliothèque Nationale de France.
Création de l’agence photographique Myop.
Exposition Croiser des mondes, Aspects du document contemporain au Jeu de Paume, alors dirigé par Régis Durand, interroge les question du « document contemporain » et de l’art dans son rapport au réel.
Exposition Le Bar Floréal -20 ans, interrogation sur le monde à la Maison Européenne de la photographie.
Lucien Clergue et Yann Arthus-Bertrand deviennent membre de l’Académie des Beaux-Arts. Ils deviennent les premiers photographes à intégrer l’institution.
Nikon et Canon annonce l’arrêt de la fabrication d’appareil photographique argentine.
L’Université Panthéon-Sorbonne crée la première chaire de professeur consacrée à l’Histoire de la Photographie.
La Bibliothèque nationale de France présente pour la première fois La bourse du talent. Récompense chaque année plusieurs jeunes photographes.
Le photographe Andreas Gursky vend sa photographie 99 cent II diptychon aux enchères pour 3,34 millions de dollar, devient à l’époque la photographie la plus chère pour un photographe contemporain.
L’art de la photographie, dirigé par Michel Poivert et André Gunthert paraît chez Citadelles et Mazenod.
L’exposition Atget (1857-1927) : une rétrospective est présentée à la Bibliothèque nationale de France.
Commercialisation de l’Iphone par la firme Apple, tout premier smartphone.
Fermeture de la dernière usine Kodak en France à Chalon-Sur-Saône. Cette fermeture devient un symbole de l’arrêt progressif de la fabrication d’appareils argentiques.
Le Jeu de Paume organise l’exposition Steichen, une épopée photographique. L’année précédente, sa photographie The Pond-Midnight (1904) devenait la photographie ancienne vendu la plus chère.
Accrochage Vers le reportage (1843-1933) au Musée d’Orsay dédié aux prémices du reportage social photographique.
Mathieu Pernot finalise sa série Implosions qui documente la destructions d’immeubles de banlieue, témoignant de la vulnérabilité de ses structures et de la violence faite aux anciens habitants de ces logements.
Claude Nori publie aux éditions Flammarion La Photographie en France des origines à nos jours.
Le Prix Nadar est attribué à Sarah Moon.
Exposition au Musée d’Orsay Le daguerréotype français dans les collections du musée d’Orsay.
Kodak annonce qu’elle met fin à la production de son film couleur Kodachrome.
Exposition 70′, le choc de la photographie américaine organisée à la Bibliothèque nationale de France.
Création du Réseau Diagonal, réunissant des structures de production et de diffusion dédiées à la photographie en France.
Décès du photographe Willy Ronis.
Décès de la photographe Vivian Maier à Chicago.
Commercialisation du Fujifilm FinePix Real 3D W3, premier appareil photo numérique 3D au monde réalisant des vidéos 3D HD.
Exposition Les Français par Luc Choquer, à la Maison Européenne de la photographie.
Création du réseaux social Instagram. Le principal réseaux sociaux de partage de photographie.
Jean-François Chevrier publie Entre les beaux-arts et les médias : photographie et art moderne (Paris : l’Arachnéen).
Exposition La France de Raymond Depardon à la Bibliothèque Nationale de France, résultat d’une commande passée par le CNAP en 2004.
La Bibliothèque Nationale de France organise l’exposition Les Primitifs de la photographie : le calotype en France, 1843-1860.
Jean-Luc Moulène publie son ouvrage Fénautrigues.
Ouverture de la galerie Le Bal dans le 18ème arrondissement de Paris, créé par Raymond Depardon et Diane Dufour.
La MEP organise une exposition consacrée à Hervé Guibert photographe de 1976 à 1991.
Création de la revue Photographies par Jean-François Chevrier, financée par le ministère de la culture.
Exposition Tendances actuelles de la photographie en France au Musée d’art moderne de la ville de Paris. L’exposition fait le point sur la situation de la photographie en France et propose de la situer face à la photographie américaine. Cela témoigne de l’importance de la photographie américaine comme anti-modèle pour la définition de la photographie française.
Commercialisation du Canon EOS 5D, le premier appareil reflex numérique de format d’image 24×36.
Philippe Kahn réalise la première photographie prise par une téléphone portable, représentant sa fille venant de naître.